Votre alimentation suffit-elle vraiment à éviter les carences ?

Votre alimentation suffit-elle vraiment à éviter les carences ?

Temps estimé de lecture : 6 minutes

On nous répète souvent qu’« il suffit de manger équilibré » pour couvrir tous nos besoins en vitamines et minéraux. Sur le papier, c’est vrai. Mais dans la réalité de nos journées bien remplies, est-ce si simple ? Voyons ensemble ce que dit la théorie… et ce qu’elle devient une fois confrontée à notre quotidien.


À quoi ressemble une alimentation équilibrée idéale ?

Les recommandations officielles (Programme National Nutrition Santé – PNNS, OMS) dessinent une assiette parfaite :

  • 5 portions de fruits et légumes par jour, soit 400 à 500 g (OMS, 2003). Cela peut correspondre à une pomme au petit-déjeuner, une salade composée à midi, une banane en collation, une poêlée de légumes au dîner et quelques crudités en entrée. 
  • Des céréales complètes à chaque repas, pour leurs fibres et minéraux (ANSES, 2017).
  • Des protéines variées, en alternant viandes maigres, poissons (2 fois par semaine, dont un poisson gras riche en oméga-3), œufs, légumineuses et produits laitiers.
  • Des matières grasses de qualité, comme l’huile d’olive, l’huile de colza, les noix et les graines, sources d’acides gras essentiels et de vitamine E.
  • De l’eau, 1,5 à 2 L par jour selon les besoins individuels (EFSA, 2010).

Dit comme ça, cela semble atteignable. Mais mis bout à bout, cela demande une vraie organisation, des courses variées et du temps de préparation.


Quand la théorie se heurte à la réalité

Dans la vraie vie, respecter ce modèle alimentaire au quotidien est compliqué :

  • Les sportifs : les besoins en magnésium, fer et protéines sont supérieurs à la moyenne. Pourtant, après une séance de deux heures, pas toujours facile de cuisiner un repas riche en légumineuses et légumes frais.
  • Les jeunes parents : entre les nuits hachées, le travail et les repas des enfants, les siens deviennent souvent improvisés. Résultat : on pioche dans des solutions rapides, parfois moins variées.
  • Ceux qui travaillent beaucoup : déjeuner avalé sur le pouce, grignotage entre deux rendez-vous, dîner tardif… même avec la meilleure volonté du monde, difficile de suivre les recommandations officielles.
  • Après 45 ans : pas toujours facile de continuer de faire du sport, voyager, travailler, et rester en pleine forme au quotidien. Le métabolisme évolue, et certains besoins (vitamine D, calcium, antioxydants) se renforcent.
  • La vie citadine : rythmes de vie intenses, stress sous-jacent, peu de soleil… Ce quotidien épuise les réserves en magnésium et vitamine C, et fragilise les défenses naturelles.

En clair : atteindre 100 % des apports recommandés en permanence est un vrai défi.


Les carences silencieuses : un mal plus répandu qu’on ne le croit

Une carence ne se traduit pas forcément par une maladie grave. Elle peut être silencieuse, avec des signaux faibles :

  • Fatigue chronique malgré le sommeil.
  • Difficultés de concentration.
  • Ongles cassants, chute de cheveux.
  • Baisse de motivation, moral fluctuant.
  • Troubles digestifs.

En France, plusieurs études montrent l’ampleur du problème :

  • Vitamine D : 80 % des adultes ont des apports insuffisants, et 1 Français sur 3 est en déficit avéré, surtout l’hiver (Santé Publique France, 2012).
  • Magnésium : environ 23 % des hommes et 18 % des femmes ont des apports inférieurs aux recommandations (ENNS, ANSES, 2006–2007).
  • Fer : près de 25 % des femmes en âge de procréer présentent des déficits en fer ou en ferritine (ANSES, 2017).

Ces chiffres montrent que même dans un pays riche et varié en ressources alimentaires, les manques sont fréquents.


Faut-il culpabiliser ? Non, mais agir intelligemment

Il ne s’agit pas de dire que nous « mangeons mal ». Simplement, notre mode de vie moderne rend difficile l’application parfaite des recommandations. Et c’est normal.

Plutôt que de viser la perfection, mieux vaut accepter que nos habitudes laissent parfois des manques… et trouver des solutions simples pour y remédier.


Les compléments alimentaires : un coup de pouce moderne

Les compléments ne remplacent pas une alimentation équilibrée, mais ils la soutiennent.
Un peu comme un filet de sécurité pour un funambule : on continue d’avancer, mais on sait qu’on est protégé.

Avec Dayneeds, nous avons pensé à celles et ceux qui veulent prendre soin de leur santé sans multiplier les gélules :

  • 13 vitamines et 6 minéraux pour couvrir les bases.
  • Des plantes adaptogènes (ginseng, ashwagandha, gingembre) pour mieux gérer la fatigue et le stress.
  • Des probiotiques et fibres pour soutenir la digestion.

Le tout en une cuillère par jour, facile à intégrer à sa routine.


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Conclusion

Alors, notre alimentation suffit-elle vraiment à éviter les carences ?
👉 En théorie, oui.
👉 En pratique, rarement, car nos vies ne ressemblent pas à un tableau de recommandations nutritionnelles.

Et ce n’est pas un échec : c’est juste la réalité moderne.
Avec une alimentation variée, un peu d’activité physique et un soutien adapté comme Dayneeds, nous pouvons combler les manques silencieux et offrir à notre corps l’énergie et la résilience dont il a besoin.


Sources

  • OMS (2003). Diet, nutrition and the prevention of chronic diseases. WHO Technical Report Series.
  • ANSES (2017). Étude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires (INCA 3).
  • Santé Publique France (2012). Statut en vitamine D de la population adulte en France.
  • ENNS – Étude Nationale Nutrition Santé (2006–2007). Apports en magnésium de la population française.
  • EFSA (2010). Scientific opinion on Dietary Reference Values for water.
  • ANSES (2017). Apports nutritionnels conseillés pour la population française.
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